Hier Bernard et sa famille-tribu était sur la plus petite
vigne du monde...( 1 plant ).... offert chaque année
à un être d'exception . ...Hier, Bernard a fait
le travail du paysan : répandre le FUMIER pour enrichir
cette vigne symbolique déjà offerte à l'Abbé
Pierre, au Dalaï Lama et tant d'autres.
NF
:C´est menottes aux poings et entouré de deux
"faux gendarmes" en costume de gala des forces de l´ordre
que le chanvrier Bernard Rappaz a débarqué dimanche sur
la vigne à Farinet, à Saillon.
Alors qu´il devrait purger dès lundi sa peine de prison,
Bernard Rappaz a souhaité faire ses adieux sur cette vigne.
Ce qui lui fut accordé, non sans réticences. Hier le juge
du jour sur la colline l´a prestement condamné aux travaux
forcés. Piochard en main, Bernard Rappaz a ainsi démontré
ses talents de vigneron avant d´épandre le fumier et de
savourer ses derniers instants de liberté autour d´un
verre de vin au chanvre.
4 Février 2002 Officiellement,
Bernard Rappaz demande sa grâce au Gouvernement.
Bernard Rappaz va déposer un recours
en grâce auprès du Grand Conseil valaisan concernant la peine
de 16 mois de prison qui lui a été infligée pour l'affaire
dite des "coussins de chanvre".
Le 25 janvier 2002: QUEL bonheur.... !!!! Bernard
est LIBRE... ...confié désormais aux médecins et à ses proches....
Cette affaire aura provoqué un
certain malaise au moment où le monde politique suisse
réfléchit à une éventuelle
libéralisation du cannabis. Jouant sans cesse avec les
limites et les flous de la loi, le chanvrier valaisan, combattant
de la première heure en matière dobjection
de conscience, brasseur en son temps des causes
pacifiste et antinucléaire, dérange aussi
bien ses concurrents chanvriers que les institutions politiques
et judiciaires. Dans un canton montagnard où la fumette
fait pourtant bon ménage avec la fondue, on a usé
de méthodes antigangs pour mettre à lombre
cet anarchiste trop impatient de ranger le cannabis au même
rayon que le tabac et lalcool. Si les juges ne pouvaient
prendre le risque de lÿélever au rang de martyr, en le
laissant mourir de faim, ils ont redonné à laffaire
sa juste proportion. Dans le contexte actuel, Bernard Rappaz
a dérogé à la loi. Il devra en payer le
juste prix. .
OUI ! DEPUIS UNE HEURE Bernard est LIBRE...
...confié désormais aux médecins et à ses proches....
Notre solidarité A GAGNé! Merci à tous... ! Merci à la presse
suisse dans son ensemble pour son travail de janvier
( ...Et bravo au Valais...pour
ce petit coup de théâtre !...
Plus les jours passent, plus l’apparition de séquelles
irréversibles guette. "Lui qui faisait 90 kilos
avant son incarcération, il ne pèse aujourd’hui plus
que 66 kilos", souligne sa compagne, Sabine Lord. De
son côté, Me Aba Neeman estime que son client est
désormais en "danger de mort". Sera-t-il libéré demain?
Pour Me Neeman le risque de collusion est inexistant
à ce stade avancé de l’enquête.