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malgré le régime d'info bloquée, autocensurées, par les lois françaises,

ont un dossier CANNABIS osé par Arte et La 5 (diffusion le samedi 19 février 2000)

qui semblent les sources d'info les plus réalistes.

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" Le Cannabis "

 Qu'est-ce que c'est ?

Ca concerne qui ?

Sur quoi ça agit ?

Les risques?

Réduire les risques ?

Le cannabis,

c'est le chanvre indien,

une plante cultivée depuis des siècles.

On le trouve sous plusieurs formes :

-L'herbe ou marijuana : C'est un mélange de feuilles, de fleurs et de graines du sommet de la plante.

-Le haschisch. Fabriqué avec la résine du chanvre, les sécrétions résineuses sont pressées en plaques brunes et fractionnées en barettes pour la vente au détail

-et enfin, l'huile de cannabis.

Herbe, haschisch et huile sont généralement fumés, mélangés ou non à du tabac. Plus rarement, ils seront mélangés à des aliments ou bu sous forme d'infusion.

Le principe actif du cannabis est le Tétra-hydro-cannabinol (THC) dont la concentration varie selon la provenance, la présentation et le mode de préparation.

Drogue illégale de loin la plus répandue dans les pays occidentaux, le cannabis a toujours eu ses adeptes et ses détracteurs. Qu'il vous attire ou non, vous risquez de le rencontrer partout, à l'école, chez les copains, dans les concerts ou dans la rue.

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« "En fait, j'ai commencé, à fumer du cannabis vers 14 ans. Comme je suis d'une nature assez curieuse, j'avais demandé à un ami d'essayer d'en avoir, un pré-roulé parce que je savais pas rouler, j'étais vraiment le novice du vice et... au bout d'une semaine, il a réussi à avoir un petit joint, ça m'a pas fait grand-chose la première fois, ni la deuxième fois d'ailleurs » « je devais avoir 15 ans à peu près et c'était simplement parce que j'avais rencontré quelqu'un qui m'impressionnait beaucoup, un garçon qui me plaisait. Il fumait du cannabis, un jour il m'a fait tirer sur un joint et j'ai pas pu refuser parce que j'étais complètement béate de ce garçon » En France, on estime qu'un tiers des adolescents entre 15 et 19 ans ont fumé un joint au moins une fois au cours de leur vie. Et ils semblent être de plus en plus nombreux : la part des jeunes ayant consommé du cannabis au moins 10 fois au cours de l'année a augmenté de plus de moitié entre 1993 et 1997.(Indicateurs et tendances 1999) Mais le cannabis ne concerne pas que les jeunes et on pense que 7 à 8 millions de Français en ont déjà consommé et que 2 millions sont des consommateurs réguliers. « J'arrive chez quelqu'un c'est pas tiens bien je t'offre un whisky mais tiens on va se rouler un joint, c'est très naturel » La plupart des usagers déclarent contrôler parfaitement leur consommation. Si plus de la moitié disent en consommer au moins une fois par jour, seuls 2% estiment ne plus pouvoir s'en priver.

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Le T.H.C. (Trétra Hydro Cannabinol) se fixe sur des récepteurs spécifiques dans plusieurs zones cérébrales et provoque les effets d'ivresse du cannabis. Des recherches récentes montrent que le corps fabrique au niveau de ces mêmes récepteurs une substance analogue au T.H.C., mais beaucoup moins active, appelée Anandamide. Toutefois, bien que classé dans le groupe des produits à risque, le cannabis n'induit aucune dépendance physique comparable à celle générée par l'héroïne, l'alcool ou le tabac : la très grande majorité des consommateurs n'utilise ce produit qu'occasionnellement et peut cesser définitivement son utilisation sans grande difficulté. La peur de l'escalade du joint à l'héroïne est donc totalement infondée. Il serait aussi absurde de prétendre que le tabac mène à la seringue parce que les héroïnomanes en ont fumé dans leur passé.

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S'il n'y a pas de dépendance physique,

la consommation intensive de cannabis entraîne une dépendance psychologique chez 10% des consommateurs intensifs : sans cannabis la vie quotidienne n'a plus de sens; le risque de recourir à d'autres produits plus dangereux est alors important, d'autant qu'ils sont proposés par les mêmes fournisseurs ! Enfin, comme pour la plupart des drogues, les sujets fragiles psychologiquement peuvent décompenser un état psychiatrique aigu, c'est-à-dire vivre le sentiment de ne plus être soi-même, de devenir fou, et cela, rien ne permet de le prévoir à l'avance. «Ca peut effectivement couper court à certaines ambitions, on se réfugie plus dans le rêve et dans un niveau de conscience où tout parait d'un seul coup plus clair et plus facile, du coup on a plus besoin de se donner la peine physiquement d'aller se mettre au travail, d'aller communiquer avec une personne parce que finalement tout est là en fait.» Risques physiques Les effets physiques les plus dangereux du cannabis sont comme pour le tabac les effets toxiques liés à l'inhalation : bronchite chronique, cancer du poumon, déficit respiratoire. Il est totalement déconseillé aux femmes enceintes car il traverse le placenta et pénètre dans le cerveau du foetus. Mais, Contrairement à la plupart des produits, le cannabis ne possède aucune neurotoxicité (c'est à dire qu'il ne détruit pas les cellules nerveuses). Enfin, si le cannabis ne semble pas avoir d'effet néfaste sur le système immunitaire, de possibles actions sur le système de reproduction méritent d'être évaluées.

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«Quand on est dans une période où on se sent un petit peu déprimé, le cannabis peut avoir des effets désastreux au moment-même où on fume, après ça va se dissiper, et le lendemain on en parlera plus c'est sûr, par contre sur le moment, ça peut qu'amplifier ces angoisses, les peurs qu'on a au fond de nous » Mieux vaut éviter de consommer du cannabis dans les périodes de déprime. Fumer ou conduire, il faut choisir, les réactions sont ralenties et les reflexes moins rapides. Surtout, éviter absolument les mélanges avec d'autres substances comme l'alcool, les médicaments ou l'ecstasy, décision parfois difficile à maintenir lorsque l'on est moins lucide : ces cocktails ont des effets imprévisibles et peuvent rendre malade ou amener à des prises de risque inconsidérés lors des rapports sexuels par exemple. Enfin, sachez respecter la volonté de ceux qui souhaitent s'abstenir, le prosélytisme n'a jamais aidé personne !

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DOCU DE ARTE

"Au Nom de la drogue"

 

 

 

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