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Affaire Téléverbier: le juge Addor a été démis de ses fonctions

SION - Le Tribunal cantonal valaisan a mis un terme aux fonctions du juge d'instruction Jean-Luc Addor. Cette décision est l'aboutissement d'une procédure administrative, qui fait suite à l'ouverture d'une instruction pénale contre lui. M. Addor est soupçonné d'irrégularités dans la conduite du dossier Téléverbier SA.
M. Addor, juge d'instruction pénale du Valais central, est l'objet d'une instruction pour violation du secret de fonction. Il est soupçonné d'avoir agi d'entente avec des plaignants et d'autres personnes intéressées.

05.02.2001 17:10, SDA-ATS

 

 

L'Etat valaisan a désigné une Cour spéciale

pour s'occuper du juge Addor
Eric Felley
Samedi 20 janvier 2001


Décidément, le cas du juge d'instruction Jean-Luc Addor n'en finit pas d'empoisonner la justice valaisanne. Après la nomination par le Tribunal cantonal, en septembre dernier, du juge extraordinaire Edgar Métral dans le cadre de l'enquête sur l'affaire Téléverbier, c'est maintenant le Conseil d'Etat qui a dû nommer la semaine dernière (le 10 janvier) une Cour de trois magistrats tirés au sort parmi les juges de district et les juges suppléants; toujours pour s'occuper du juge Addor. Ce sont deux juges de district et une juge suppléante qui sont sortis du chapeau...
Cette procédure peu courante avait déjà été utilisée dans l'affaire BCVs/Dorsaz. Elle a été rendue nécessaire ici par le fait que le juge Addor a récusé l'ensemble des onze juges du Tribunal cantonal. Tribunal cantonal qui l'avait blâmé et condamné en juillet 2000 à verser une amende de 1000 francs pour son comportement dans l'affaire Téléverbier. Tribunal cantonal qui l'avait également dénoncé pénalement auprès du juge extraordinaire Edgar Métral. C'est à l'occasion d'un recours contre une décision de ce juge, dans le cadre de l'enquête, que le juge Addor a saisi la Chambre pénale. Mais, comme le Tribunal cantonal – dans lequel la Chambre pénale est incluse – avait déjà statué contre lui, le prévenu a demandé la récusation de tous les juges.
C'est ainsi que le Conseil d'Etat a dû nommer une Cour de trois personnes, qui devra apprécier dans un premier temps si la récusation du Tribunal cantonal est fondée. Si c'est le cas, la Cour spéciale se prononcera dans un second temps sur le recours lui-même. Si ce n'est pas le cas, le dossier retournera à la Chambre pénale et suivra la procédure ordinaire.
Toutefois, une péripétie en amenant une autre, la nomination de cette Cour ne va pas sans poser un nouveau problème. Comme l'a révélé Le Nouvelliste de samedi dernier dans un article donnant la parole au juge Addor, la Conférence des juges de première instance (une association corporatiste qui regroupe les juges d'instruction et les juges de district) a pris position en sa faveur le 24 novembre dernier, et cela auprès du Tribunal cantonal lui-même. Or, la Cour qui vient d'être choisie comporte deux juges qui en font partie. Selon l'avis de plusieurs juristes, cette situation est totalement incompréhensible et peut conduire à une paralysie de la justice. Car les deux juges qui, au travers de leur association, ont pris fait et cause pour leur collègue ne sauraient avoir l'indépendance requise et devraient en toute logique se récuser.
Le Conseil d'Etat devra peut-être alors ressortir son chapeau pour n'en extraire que des juges suppléants.

Commentaire.

Une très petite affaire opaque


Eric Felley

Deux juges d'instruction pénale sous enquête, un juge extraordinaire, une Cour extraordinaire tirée au sort, neuf prévenus (dont le juge Addor, deux patrons de remontées mécaniques, Hervé Valette et Dominique Warluzel), une escouade d'avocats valaisans et genevois, c'est le résultat actuel de l'affaire Téléverbier. Mais, en Valais, certains continuent à minimiser une affaire «montée de toutes pièces» ou née d'une campagne de presse ciblée sur un juge qui n'a fait qu'un «excès de zèle» ou un «faux pas».
Gageons qu'à l'avenir, la justice se mettra à l'abri du zèle et des faux pas, car les conséquences en sont incalculables. L'ennui, c'est que les institutions pratiquent une politique cachottière. Qu'un magistrat, le juge Addor en l'espèce, n'ait plus compétence de signer des actes d'instruction, que le Tribunal cantonal soit récusé, qu'une Cour spéciale doive être tirée au sort par le Conseil d'Etat, de tout cela rien ne transpire. Et, pourtant, tout finit par se savoir. Mais le plus étonnant reste que le Tribunal cantonal se soit récusé d'office en faveur d'un tirage au sort effectué parmi les juges qui soutiennent le prévenu! Ça, il faudra bien l'expliquer un jour.

Corbeau à tire-d'aile

Le suspecté corbeau d'Air Glaciers a été libéré. Il n'est pour l'instant pas inculpé.
Eric Felley

Le suspect arrêté par la justice valaisanne dans l'affaire Air Glaciers a été libéré hier en début d'après-midi par le juge d'instruction pénale du Valais central. Placé en prison préventive lundi, il était soupçonné d'être l'auteur de la lettre anonyme envoyée aux médias en octobre dernier, qui dénonçait des dysfonctionnements dans la gestion de la compagnie aérienne, après les accidents du Pillon et de Nendaz. Des traces de cette missive auraient été identifiées sur le disque dur de son ordinateur saisi par les enquêteurs. Mais son avocat, Me Alain Cottagnoud, précise que le prévenu a continué à nier être l'auteur de la lettre. Il n'est pas inculpé. Et le corbeau vole toujours.

 

 

finalement: le 2 février 2000

 

Affaire Téléverbier:

le juge Addor a été démis de ses fonctions

SION - Le Tribunal cantonal valaisan a mis un terme aux fonctions du juge d'instruction Jean-Luc Addor. Cette décision est l'aboutissement d'une procédure administrative, qui fait suite à l'ouverture d'une instruction pénale contre lui. M. Addor est soupçonné d'irrégularités dans la conduite du dossier Téléverbier SA.
M. Addor, juge d'instruction pénale du Valais central, est l'objet d'une instruction pour violation du secret de fonction. Il est soupçonné d'avoir agi d'entente avec des plaignants et d'autres personnes intéressées.

05.02.2001 17:10, SDA-ATS

 

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