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L'affaire
Verda a été déclenchée par des écoutes de la justice italienne
révélant que le juge avait averti le trafiquant du prochain
séquestre d'un de ses comptes.
Voilà...un petit juge...devenu grand
homme de son canton...n'a même plus l'impression d'être
à côté de la plaque quand il dit èà
un "ami" attention tes comptes bancaires vont être
bloqués...
alors nous, on voit quoi?
.un méchant trafiquant de tabac italien
et un juge suisse tenté par la corruption...un juge
complice de méchants..Ils iront tous en prison....
et notre système serra blanchi....!?!...
Tu parles !
blanchi, notre système....c'est ce
que tous nos médias diront d'ici peu...."...déjà
on le dit tout haut: «davantage une tragédie
personnelle qu'un scandale de la justice !
Ouais mais,
en fait il s'agit là d'une affaire
de traffic et depuis 1970 on nous rabat le oreilles avec la
théorie du " on ne connait et attrappe que le
3 ou 10 % de ce qui existe "....
Ici on a un juge cantonal noyauté par
un groupe mafieux italien....
Ya t'il donc, dans notre pays...10 ou 30 magistrats
, ainsi noyauté par des groupes mafieux....?
Telle doit être la seule question ...
Dans notre système,
un marginal ou un petit citoyen....politiquement,
c'est la même chose ...
le marginal voit tout
qui voyons tout de la base de notre marginalité....
on nous le voyons: tout est noyauté
que ce soit par des groupes mafieux, des services
secrets étrangers, des partis politiques ou des gropuscules
d'activistes de gauches ou de droite...(.les pires étant
ceux du centre car invisibles.)
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Dix heures
d'interrogatoire, puis un communiqué laconique. Le Tessin
a appris vendredi soir que Franco Verda, président du Tribunal
pénal cantonal, avait été arrêté. Suspendu depuis le mois
de juin, inculpé de violations répétées du secret de fonction
en raison de ses liens avec le «boss» présumé du trafic des
cigarettes, Gerardo Cuomo, le magistrat, âgé de 59 ans, est
dorénavant également accusé de corruption passive et d'entrave
à l'action pénale. Sa liberté de mouvement se restreint à
une chambre d'hôpital, lieu de détention retenu en raison
de son état de santé... et parce que bon nombre des occupants
de l'unique prison cantonale lui doivent leur peine.
Au Tessin, cette arrestation sonne comme un troisième choc
dans ce qui est baptisé le «Ticinogate». «Le coup le plus
violent a sans conteste été l'annonce du début de l'enquête
le 6 juin», résume le journaliste de la Télévision suisse
italienne Reto Ceschi, qui en a suivi les développements.
Survenue peu après, la publication des photos montrant le
juge sur le yacht du contrebandier a été presque aussi déstabilisante.
On l'y voyait en compagnie de son amie Désirée Rinaldi devenue
depuis sa femme qui est également l'avocate de Gerardo Cuomo.
«Pour la presse et le public, dit le journaliste de la TSI,
l'arrestation vient souligner la gravité des faits, d'autant
que le procureur extraordinaire Luciano Giudici, qui en a
pris l'initiative, est reconnu comme quelqu'un de peu enclin
aux coups d'éclat. S'il a décidé cette arrestation, c'est
qu'elle s'imposait.» Dans un contexte où les passions étaient
quelque peu retombées, et où le procureur extraordinaire n'était
pas soumis à une forte pression médiatique ou politique, la
mise à l'ombre de Franco Verda a même été une relative surprise.
Cette analyse rejoint celle du conseiller aux Etats radical
Dick Marty, qui note que l'accusation de corruption désormais
formulée «donne une dimension bien différente à l'affaire».
Pour Dick Marty, qui fut lui-même procureur cantonal avant
de se lancer dans la politique, l'affaire Verda est toutefois
«davantage une tragédie personnelle qu'un scandale de la justice».
Il note que cette justice a fonctionné normalement, en se
montrant capable d'inculper l'un de ses plus hauts responsables:
«La question fondamentale est la complaisance avec laquelle
des permis d'établissement sont délivrés à des gens fortunés,
et elle n'est pas propre au Tessin.»
Aujourd'hui incarcéré à Zurich, en attente d'extradition,
Gerardo Cuomo avait obtenu un permis de séjour à Lugano, en
1993, alors qu'il était sous mandat d'arrêt international.
L'affaire Verda a été déclenchée par des écoutes de la justice
italienne révélant que le juge avait averti le trafiquant
du prochain séquestre d'un de ses comptes.
L´accusation de corruption
active contre Gerardo Cuomo tombe .
LUGANO - Le procureur extraordinaire tessinois Luciano Giudici
chargé de l´enquête Cuomo-Verda a accepté une requête de la
défense de Gerardo Cuomo. L´accusation de corruption active
est tombée. Elle est remplacée par celle de "complicité en
corruption passive", c´est-à-dire entraver une action pénale
en échange d´une compensation financière. (14 novembre 2000
20:32)
Gerardo Cuomo, par le biais de cadeaux et de sommes d´argent,
aurait convaincu l´ex-juge Franco Verda de violer ses devoirs
de fonction. En outre, il aurait joué les intermédiaires entre
l´ex-magistrat et le boss de la mafia des Pouilles, Francesco
Prudentino.
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